L’Hôpital Fondation Rothschild, l’un des leaders français de la prise en charge en urgence de l’AVC, exprime sa colère face à la décision de la DGOS de dé-rembourser à compter du 1er mars prochain les cathéters de thrombo-aspiration utilisés pour réaliser des thrombectomies mécaniques, sans aucune compensation sur les tarifs.

Conséquences : perte de chance pour les patients, coup d’arrêt donné à la dynamique de développement des centres de thrombectomie mécanique sur tout le territoire, sanction financière de l’innovation et signal de défiance adressé aux équipes médicales engagées dans la lutte contre cette maladie qui frappe plus de 150.000 personnes en France chaque année.

Contacts Presse

Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild    
Emmanuelle Le Roy
Tel : 01 48 03 67 51                          

LJ Communication           
Maryam De Kuyper - Anne-Laure Brisseau 
Tel : 01 45 03 89 94 - 01 45 03 50 36

L’épilepsie est, après la migraine, la maladie neurologique la plus fréquente en France. Elle concerne plus de 600 000 personnes. Si, pour 2 patients sur 3, les traitements antiépileptiques permettent de contrôler leurs crises et de vivre le plus souvent normalement, pour 1 patient sur 3, ces traitements s’avèrent insuffisants. Les conséquences personnelles et professionnelles de cette maladie toujours taboues, sont particulièrement délétères. Pourtant, des solutions existent mais elles sont souvent mal connues des professionnels de santé et, a fortiori, des patients eux-mêmes. En conséquence, plusieurs années peuvent s’écouler entre le constat d’échec des traitements et l’adressage des patients vers des services spécialisés. Institution reconnue au niveau européen pour son expertise dans l’évaluation et le traitement chirurgical des épilepsies résistantes aux traitements médicamenteux de l’enfant, l’Hôpital Fondation Rothschild a créé en 2022, un nouveau parcours analogue pour l’épilepsie adulte.

Une équipe dédiée et un parcours expert, rapide, fluide, coordonné et adapté à la situation de chaque patient

« L’enjeu de ce parcours est de réunir tous les éléments pour confirmer le diagnostic d’épilepsie pharmaco-résistante, et de disposer d’informations pour localiser avec précision le foyer épileptique avant d’envisager la chirurgie » précise le Dr Anca Nica, neurologue à l’Hôpital Fondation Rothschild.

• Poser un diagnostic expert lors d’une consultation avec un neurologue spécialisé en épileptologie;
• Réaliser les bilans et examens complémentaires : IRM cérébrale, Électroencéphalogramme (EEG) de longue durée avec privation de sommeil, bilans biologique et cognitif ;
• Repérer le foyer épileptique : EEG vidéo pour enregistrer les crises, bilan neuropsychologique, PET scan, et, si nécessaire, EEG vidéo avec implantation d’électrodes intracrâniennes ;
• Décision collégiale entre l’équipe et le patient, de l’option chirurgicale la plus adaptée.

Disposer d’une solution chirurgicale pour chaque patient 

« La chirurgie de résection classique s’adresse uniquement aux patients souffrant d’une épilepsie focale, des épilepsies limitées à une région du cerveau (70% des épilepsies). Au terme des explorations, la décision d’opérer se base sur ces critères : une épilepsie invalidante et rebelle aux médicaments, une zone unique générant les crises, une zone localisée précisément et opérable sans séquelle inacceptable » précise le Dr Pierre Bourdillon, neurochirurgien à l’Hôpital Fondation Rothschild

La chirurgie de l’épilepsie est un acte invasif mais qui peut apporter d’excellents résultats : une guérison complète de l’épilepsie pour la grande majorité des patients. Il peut s’agir :  

• D’une intervention pour retirer ou déconnecter la zone du cerveau à l’origine des crises
• Ou d’une chirurgie stéréotaxique pour détruire, grâce à l’implantation d’électrodes, la zone de naissance des crises d’épilepsie.

La neuromodulation est indiquée pour les patients ne pouvant bénéficier de la chirurgie.

Cette technique ne guérit pas mais elle contribue à atténuer les crises, en termes de fréquence et d’intensité. La stimulation du nerf vague est la technique la plus couramment utilisée, elle consiste à réaliser une neuro-modulation du cerveau sans directement opérer celui-ci, via le nerf vague localisé dans le cou. Et, en cas d’échec, la stimulation cérébrale profonde peut constituer une nouvelle option.

« Avec ce nouveau parcours, l’Hôpital Fondation Rothschild devient l’un des centres d’excellence en France et en Europe proposant l’intégralité de la prise en charge clinique et neurochirurgicale de l’épilepsie pharmaco-résistante de l’adulte, sur un même site, coordonnée par la même équipe, en partenariat constant avec le patient. Toutes nos ressources sont par ailleurs orientées vers la recherche et le développement d’innovations technologiques, dans un réseau de laboratoires académiques et d’entreprises » conclut le Dr Gilles Huberfeld, neurologue à l’Hôpital Fondation Rothschild

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