Les équipes de soins des services de neurochirurgie pédiatrique et de neurochirurgie adulte proposent aux patients une technique d’expériences sensorielles variées, favorisant la stimulation des sens primaires à l’aide d’un matériel spécifique. Cette approche vise à apporter sérénité et apaisement aux patients et à leurs proches qui en ressentent le besoin.
Il a été démontré, par exemple en pédiatrie, chez les enfants souffrant de dystonie, que le snoezelen permet de diminuer leurs mouvements anormaux.

Les séances de Snoezelen se déroulent en chambre en présence d’un soignant et à l’aide d’un chariot dédié. Cette technique requiert des compétences spécifiques, plusieurs soignants ont ainsi suivi une formation particulière avant de proposer cette expérience aux patients.

Une technique insolite portée par les équipes de soins pour améliorer la qualité de vie à l’Hôpital des patients.

La première phase du projet d’extension-restructuration de l’Hôpital, « Hôpital 2030 », a démarré en mars 2023. La concrétisation de ce projet permettra à la fois d’accroître le développement des activités de recherche clinique et d’innovations (technologiques, en Intelligence artificielle, en e-santé, ...) et de créer des parcours personnalisés associant la recherche aux soins à l’Hôpital, coordonnés avec les soins de suite et la médecine de ville.

Cette nouvelle extension permettra d’anticiper et de répondre aux besoins futurs de la population francilienne. Ainsi, le vieillissement de la population nécessitera des moyens accrus de prise en charge en réanimation, soins intensifs, neurochirurgie, neurologie… où la capacité d’accueil en hospitalisation sera renforcée.

Les places dédiées aux prises en charge ambulatoire augmenteront, de même que le capacitaire d’hospitalisation de jour pour la réalisation de bilans ou l’administration de traitements lourds pour les patients chroniques (sclérose en plaque notamment, dystonie chez l’enfant). Le plateau d’imagerie sera également agrandi afin de permettre l’implantation d’une IRM, d’un scanner et d’échographes supplémentaires, permettant un accueil mieux adapté aux patients porteurs de handicaps. 

Au-delà des capacités d’accueil et de prise en charge, un accent particulier a été mis sur le confort et l’amélioration de l’expérience des patients. Cela passera par le doublement du nombre de chambres indivi¬duelles, permettant une plus grande intimité. Des cocons plus confortables amélioreront également l’expérience des patients pris en charge en ambulatoire. Un grand patio intérieur convivial permettant la réalisation de mani¬festations culturelles et artistiques constituera un repère pour s’orienter plus facilement vers les différents étages. Un nouvel espace sera également dédié aux associations d’usagers et de bénévoles. 
Ces locaux rénovés et nouvellement équipés viseront également à l’amélioration des conditions de travail du personnel. Une attention particulière sera portée sur les circuits logistiques et de brancardage, la mise en place d’espaces de stockage plus ergonomiques. Enfin, les vestiaires agrandis, les salles de repos lumineuses, l’espace sieste/cocon ouvert au personnel contribueront au bien-être de l’ensemble des salariés.

À l’approche des beaux jours, de plus en plus d’enfants vont se retrouver en extérieur pour  jouer avec des pistolets factices. Très prisés au cours des goûters d’anniversaire, ces jouets constituent cependant un danger potentiel pour les yeux du fait de leurs projectiles en mousse lancés à haute vitesse. C’est ce que révèle le Dr Gilles Martin, ophtalmologue à l’Hôpital Fondation Rothschild, dans un article publié dans la revue américaine JAMA Ophthalmology, intitulé « Incidence of eye trauma in Children Associated with foam bullets or foam darts from nonpowder guns ».

Cette publication, initiée par les Drs Gilles Martin, Alexandre Dentel et Etienne Boulanger, rapporte l’ensemble des cas de traumatismes oculaires causés par des pistolets factices reçus en consultation aux urgences ophtalmologiques de l’hôpital Fondation Rothschild entre janvier 2010 et juin 2022.

Ainsi, sur cette période, 304 cas de traumatismes oculaires ont été répertoriés. Pour 151 cas, des projectiles en mousse (fléchettes, balles) étaient en cause. Le nombre de cas répertoriés augmente chaque année, tandis que l’âge moyen des patients victimes de ces traumatismes diminue sur la période, passant de 16 ans en 2014 à 10 ans en 2022.

Les traumatismes recensés sont généralement peu graves, représentés par des irritations de la surface oculaire, mais des cas plus sévères ont également été retrouvés : hémorragies intraoculaires, lésions de la rétine, de l’iris ou de la cornée, hypertensions intraoculaires,  cataractes  ou encore ruptures du globe oculaire.

Par conséquent, le Dr. Gilles Martin met en garde les utilisateurs et leurs parents : « Nous observons une réelle tendance à l’augmentation des traumatismes oculaires causés par ces jeux. Même si les enfants doivent être encouragés à profiter des beaux jours pour jouer en extérieur, des mesures simples peuvent permettre d’éviter ces accidents, telles que le  respect des âges conseillés d’usage et le port de lunettes protectrices ». Il poursuit en indiquant qu’« il y a également une responsabilité des marques à promouvoir ces consignes de prévention, pour utiliser ces jouets en toute sécurité »

Lien pour prendre connaissance de l’entièreté de l’étude :

Incidence of eye trauma in Children Associated with foam bullets or foam darts from nonpowder guns 

Contacts Presse

Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild    
Emmanuelle Le Roy
Tel : 01 48 03 67 51                          

LJ Communication           
Maryam De Kuyper - Anne-Laure Brisseau 
Tel : 01 45 03 89 94 - 01 45 03 50 36

L’Hôpital Fondation Rothschild dispose d’un Département international dédié. Il est composé d’une équipe multiculturelle très réactive ; toutes les demandes de prises en charge sont traitées dans les 48h (international@for.paris). En lien direct et quotidien avec les équipes médicales, ce Département assure une prise en charge personnalisée, adaptée aux besoins médicaux et aux attentes de confort des patients.  En 5 ans, l’Hôpital a pris en charge des patients venant de plus de 45 pays.   

Créé par French Healthcare, le label French Hospital Quality répond aux critères très exigeants de l’AFNOR. L’ensemble du parcours patient est évalué, de l’étude de sa demande de prise en charge médicale à la gestion de la partie administrative et financière, en passant par la qualité du séjour hospitalier, la capacité du personnel à parler une langue étrangère (en particulier l’anglais) et à traduire tout document médical important, jusqu’à la gestion de la sortie. L’établissement doit être pourvu d’une équipe internationale capable d’orienter et de suivre, au moins en anglais, les patients et leurs familles. 

En anticipation de ce décret, l’Hôpital Fondation Rothschild propose déjà à ses patients trois programmes de télé-accompagnement, l’un en cardiologie et les deux autres en diabétologie.

« Le télé-accompagnement répond à un triple objectif. D’une part, de confort et de réassurance pour le patient qui peut reprendre, en toute sécurité et autonomie, ses activités ; d’autre part, de qualité accrue du suivi médical par la collecte et l’analyse, en temps réel, des données du patient ; et, enfin pour la société civile, en réduisant le nombre de consultations et de déplacements » souligne Julien Gottsmann, Directeur général de l’Hôpital Fondation Rothschild.

Ces 3 programmes de télé-accompagnement s’appuient sur des dispositifs médicaux numériques à visée thérapeutique. 

• Concernant la cardiologie, les patients porteurs de dispositifs implantables thérapeutiques, ou présentant un trouble ou une insuffisance cardiaque chronique, sont suivis par télésurveillance via une application mobile. Les outils fonctionnent par relevé de données, traitées par des plateformes externes, et par un système d’alerte qui se déclenche en cas de troubles du rythme cardiaque ou de la conduction. « Le patient est alors rapidement contacté par une équipe composée d’une infirmière et d'un cardiologue » précise le Dr Thierry Tibi, cardiologue.
• En diabétologie, le télé-accompagnement pour les patients sous insuline s’appuie sur deux applications mobiles : Mydiabbly.com et Glooko.com. Le patient dispose ainsi d’un carnet glycémique électronique journalier de suivi à distance. « Le suivi hebdomadaire des données des patients qui se connectent à ces nouveaux outils digitaux permet de leur donner des conseils personnalisés, et, au besoin, de réadapter leurs traitements » rapporte le Dr Clara Bouché, cheffe du service de médecine hospitalière. Depuis janvier 2023, l’équipe de diabétologie a déjà inclus plus d’une quarantaine de patients dans ce dispositif. Ce chiffre est en croissance continue. 

A partir de septembre 2023, l’Hôpital Fondation Rothschild proposera d’autres programmes de télé-accompagnement coordonnés par des infirmiers en pratique avancée (IPA). 

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Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild    
Emmanuelle Le Roy
Tel : 01 48 03 67 51                          

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