Portrait : Gloire, manipulatrice électroradiologie médicale

Publié le 6 septembre 2021

Gloire Loutambi

"Manipulateur en électroradiologie est un métier enrichissant car nous travaillons quotidiennement en direct avec des médecins, experts en pathologies."

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Pourriez-vous décrire votre fonction à l’Hôpital ? 

Le service d’imagerie est composé de deux secteurs « radio – scanner – IRM » et « échographie ». Je suis rattachée au premier dans une équipe de 21 manipulateurs dont deux de nuit. Nous travaillons sur trois jours, en 12 heures, de 7h30 à 19h30 ou de 8h à 20h. Les deux manipulateurs de nuit alternent pour effectuer un même nombre de jour par mois. Nos journées se déroulent en binôme. 

 

Quel est votre parcours professionnel ?

Je n’étais pas destinée à être manipulatrice en électroradiologie médicale. Après un bac scientifique en 2013 et une classe préparatoire pour devenir audioprothésiste, j’ai validé une licence de physique à l’université. Puis, j’ai obtenu deux concours : infirmière et manipulatrice en électroradiologie. En visitant l’Institut de formation de manipulateurs d’électroradiologie médicale (IFMEM), j’ai finalement choisi ce métier pour le côté scientifique, proche de mon parcours en physique et en mathématiques, et pour la rémunération qui était plus attractive. En 2018, après trois années d’études et plusieurs stages, j’ai obtenu mon diplôme d’État de manipulatrice en électroradiologie médicale. Après quelques CDD dont un à l’Hôpital Fondation Rothschild, j’ai signé un CDI il y a deux ans. 

 

En quoi consiste le métier de manipulateur en électroradiologie ? 

C’est un métier à plusieurs facettes qui requiert de la technicité pour la réalisation des images et des connaissances médicales pour la prise en charge du patient. Nous effectuons des actes d’imagerie médicale, c’est-à-dire des images en coupe comme le scanner, l’IRM1 ou les radios, d’un organe ou d’un os, indispensables pour établir des diagnostics. Nous préparons physiquement et psychologiquement le patient à l’examen (certains sont angoissés ou claustrophobes). Cela passe notamment par des explications sur le déroulé de l’acte et le choix de la musique, puis nous procédons à l’injection d’un liquide de contraste et à l’installation du patient.

 

Quels sont vos atouts pour ce métier ? 

La communication. Il faut être à l’écoute du patient et lui expliquer comment va se dérouler son examen. Il faut également communiquer avec les radiologues. Nous travaillons en binômes.

La patience et l’empathie sont également des atouts, nous devons durant tout l’examen rassurer le patient afin d’éviter des résultats inexploitables ou une irradiation inutile. 

L’organisation car il faut anticiper et effectuer des actions simultanées, de la prise en charge du patient, à la réalisation des examens, en passant par les tâches administratives (ordonnances, etc.). Le planning est chargé et tout retard rend l’examen et le travail pénible pour tous.

 

L’IRM, imagerie par résonance magnétique, produit des images précises des tissus et des organes internes du corps humain en 2D ou en 3D. L’IRM repose sur la technique de la résonance magnétique nucléaire (RMN). Contrairement au scanner ou à la radiographie, l’IRM n’utilise pas de rayon X.

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