Polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde (PR) fait partie des rhumatismes inflammatoires chroniques :

• les poignets,
• les genoux,
• les pieds et les chevilles,
• parfois le corps entier

peuvent être atteints jusqu’à la destruction du cartilage et des os. 

La polyarthrite rhumatoïde est la plus fréquente des rhumatismes inflammatoires. « Polyarthrite » car elle touche plusieurs articulations et « rhumatoïde » car c’est une maladie auto-immune. Les cellules se retournent contre elles produisant des anticorps, appelés des auto-anticorps, et génèrent une réaction inflammatoire entraînant, dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, une surproduction de liquide synovial, ou synovie (liquide présent au niveau des espaces articulaires). Ce liquide qui nourrit le cartilage et « humidifie » l’articulation vient s’épaissir et s’accumuler en cas de surproduction provoquant ainsi l’inflammation et la destruction des cartilages, des os et des tendons…
Les causes de cette maladie ne sont pas connues mais une maladie auto-immune relève de certains facteurs :

• le dérèglement du système immunitaire : dans le cas de cette maladie, la fabrication des auto-anticorps entraîne la destruction des cartilages, des os… 
• la génétique 
• le profil du patient : cette maladie touche 2 fois plus les femmes et l’âge est un facteur également. 
• l’environnement dont le tabac. 

Le médecin pratique un examen complet. Le diagnostic repose sur :

• des manifestations cliniques de la maladie, par exemple les articulations gonflées ;
• des examens biologiques spécifiques : recherche d’inflammation mais aussi d’auto-anticorps (50 à 60 % des cas) ;
• des examens d’imagerie : radiographie, échographie  articulaire, parfois IRM. 
   

Il comporte le traitement des crises articulaires symptomatiques (anti inflammatoires non stéroïdiens, les AINS, et les antalgiques), et surtout les traitements de fond, ciblés ou non. Le méthotrexate est le premier médicament prescrit pour la polyarthrite rhumatoïde.

Il agit sur :

• l’activité du système immunitaire et
• les réactions inflammatoires.

Dans les six premiers mois, le patient peut constater une amélioration des symptômes et de sa qualité de vie. Des infiltrations localisées peuvent être également réalisées quand une articulation reste douloureuse ou gonflée malgré les traitements généraux.
 

Le service de médecine hospitalière de l’Hôpital Fondation Rothschild prend en charge les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde en consultation, adressé par un médecin traitant, et les accompagne dans leur prise en charge et leur suivi médical.