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Le spasme hémifacial

Le spasme hémifacial est une contracture involontaire et indolore des muscles d’un côté du visage. La contractions des muscles augmente avec la fatigue, et le stress. Les spasmes sont indolores mais ils sont gênants, car l’une des moitiés du visage se contracte et l’autre demeure normale.

Le diagnostic est éminemment clinique, mais l’IRM permet souvent d’authentifier la cause de la névralgie ; à savoir un conflit entre le nerf facial et un vaisseau de proximité.

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Stéthoscope

Déroulé de la chirurgie du spasme hémifacial

L’intervention de décompression microvasculaire se déroule sous anesthésie générale, elle dure en moyenne 2 heures. Elle consiste à éloigner le vaisseau du nerf et à placer entre les deux un petit fragment de tissu (fibre de Teflon) qui va « absorber » les pulsations et isoler le nerf.

Cette intervention nécessite donc d’entrer dans la boite crânienne pour rejoindre sous microscope la zone ou le nerf et le vaisseau sont en conflit. Vous aurez une cicatrice d’environ 5 cm en arrière de l’oreille, en grande partie dans les cheveux qui ne seront pas rasés.

Un retour à domicile est envisageable après 3-4 jours d’hospitalisation selon l’évolution.

Hôpital

Suites de l'intervention

Après une durée d’hospitalisation d’environ 4 à 5 jours, vous rentrerez à votre domicile. Dans la plupart des cas, le spasme va disparaitre très rapidement après l’intervention. Vous pourrez néanmoins ressentir des contractions dans le visage encore quelques semaines.

La durée d’arrêt de travail est en moyenne de 5 semaines et est fonction des suites opératoires, de votre métier, de votre état général… Il sera nécessaire de vous reposer au moins une quinzaine de jours, avant de reprendre progressivement vos activités personnelles à la maison, sans forcer.

Une consultation post-opératoire est prévue 6 semaines après la chirurgie.

Soignant

Résultats de l'intervention et effets secondaires possibles

La décompression vasculaire microchirurgicale permet généralement une disparition le plus souvent immédiate du spasme dans 90 à 95 % des cas.

Les complications sont rares et le plus souvent transitoires mais doivent être bien comprises et acceptées par le patient. Il peut s’agir d’une atteinte des nerfs du foyer opératoire : baisse de l’audition du côté opéré (2%), troubles de l’équilibre (2%), paralysie faciale (1%), ou plus exceptionnellement : diplopie, troubles de la déglutition. Il peut également y avoir des complications au niveau de la cicatrice : fuite de liquide céphalo-rachidien, infection superficielle ou profonde. Comme pour toute intervention intracrânienne, des complications plus graves peuvent survenir de manière tout à fait exceptionnelle (hydrocéphalie, œdème cérébelleux, complication hémorragique ou ischémique)

Il peut arriver de voir apparaitre une paralysie faciale du coté opéré 1 à 2 semaines après l’intervention. Un traitement corticoïdes est alors nécessaire et permet généralement une régression complète de la paralysie en 3 à 6 semaines.

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